L’observation et l’expérience jouent un rôle important dans la mise au point des techniques de lutte contre les nuisibles. Pourtant, elles ne mènent pas systématiquement aux bonnes solutions. Constats trompeurs, contextes et environnements variables, croyances erronées, voire évolution comportementale et physiologique des animaux cibles, sont autant de facteurs interdisant toute certitude opératoire.
C’est en réalité la recherche en laboratoire adossée à la pratique sur le terrain, qui permet de couvrir l’entier du problème et d’élaborer des stratégies réellement efficaces.
Or, je remarque dans notre profession une tendance à précipiter le traitement au détriment d’une analyse diagnostique poussée ; la conséquence est prévisible : un pansement sur une jambe de bois et pour les victimes, un véritable supplice de Sisyphe.
L’analyse préliminaire, une phase cruciale
Tout part du diagnostic sur place, où les techniciens sont chargés d’identifier, non seulement le type de nuisibles ciblés, mais également leur localisation et l’étendue de la colonisation. S’agit-il de la contamination d’un appartement, d’un étage, de l’immeuble entier ? On ne peut ignorer cette première réalité si l’on veut atteindre le mal à la racine. Chez A+A Désinfection, nous disposons d’une brigade canine pour la détection, certes, mais nous faisons plus encore : nos techniciens reçoivent une formation continue d’entomologie, qui leur permet une analyse réaliste de la situation et de remonter à la source du problème.
Ils peuvent ainsi déterminer un mode opératoire, toujours soutenu par notre laboratoire dans le choix des substances de traitement, voire d’intervention par la chaleur ou la surgélation.
Pour ce qui est des nuisibles mammifères ou volatiles, c’est là aussi une question de connaissances : celle des routines de ces animaux, que l’on « apprend » par des années d’observation et d’échanges entre experts.
Parlons maintenant de prix : il est de notre devoir éthique de conseiller nos clients en toute transparence, dans un objectif de solution durable.
Souvent, une négociation tarifaire s’engage alors, avec de telles restrictions finales que la prestation s’en trouve limitée à sa plus simple expression et n’est plus en mesure d’apporter une garantie de résultat. Quel mauvais calcul !
Vous voulez bien faire les choses ?
En réalité, la désinfestation s’inscrit rarement dans un acte-traitement isolé. C’est un processus soigneux, nécessitant un planning d’intervention et un accompagnement à intervalles réguliers. C’est un soutien au propriétaire, à qui nous offrons nos conseils dans l’observation des signes de récidive et dans les bonnes pratiques susceptibles de réduire les risques de contamination.
A+A Désinfection, de la réflexion, de la recherche, de l’expérience, de la méthode
Depuis la création d’A+A Désinfection il y a 26 ans, nous avons vu notre territoire évoluer, notamment avec les punaises de lit et les frelons asiatiques. La plupart de ces menaces proviennent de l’extérieur de nos frontières, transitant dans les bagages des voyageurs aériens ou ferroviaires, ou dans les camions de transport. L’aéroport de Genève ayant repris une activité quasi identique à l’avant-Covid, nous pouvons craindre une augmentation des invasions et l’arrivée de nouveaux types de nuisibles, comme cela a récemment été le cas avec la redoutable fourmi invasive « Tapinoma Magnum ».
Aussi, nous poursuivons nos ateliers de formation à destination des régies immobilières pour enseigner les bons réflexes et aider à réagir vite. Finalement, c’est dans ce gain de temps que réside votre gain d’argent !
Un bon été à toutes et tous !
Stéphane Aeschlimann
Directeur